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Aéroport de Benghazi

Benghazi, Lybie

En tant que collaborateur principal chez Jodoin Lamarre Pratte et associés

Et directeur des aménagements aéroportuaires chez SNC Lavalin

2008-2012

L'entreprise canadienne SNC-Lavalin a été choisie pour construire le nouveau terminal de l’aéroport de Benghazi. Elle a ensuite mandaté la firme Jodoin Lamarre Pratte et associés qui a monté de toutes pièces la Cellule d’excellence JLP dans le but de réunir les meilleurs éléments dans la construction aéroportuaire. L’équipe s’est donc attaquée au nouveau terminal qui pourra accueillir 5 millions de voyageurs par an et qui prévoit un plan d’extension en fonction de la croissance du trafic aérien.

Le climat de la Libye est méditerranéen au bord de la mer et désertique à partir de quelques dizaines de kilomètres des côtes. Cette sécheresse est causée par un anticyclone qui est campé en permanence, repoussant ainsi toute intrusion d'air maritime humide. C’est dans ce climat spécifique que le projet d’aéroport s’insère.

 

Le nouveau terminal c’est plus de 26 000 m2 de vitrage, une surface de toiture d’environ 60 000 m2 et un grave problème d’éblouissement (˃ 10 000 cd/m2). Les concepteurs ont donc opté pour une approche bioclimatique qui visait à réduire les gains de chaleur et à tenter de les évacuer. Pour ce faire, plusieurs méthodes furent utilisées telles que : ajouter des dispositifs de protection solaire, améliorer l’isolation thermique, maximiser l’éclairage naturel, réduire l’utilisation de l’éclairage électrique et utiliser la ventilation nocturne.

 

Grâce aux outils de simulation, plusieurs solutions ont été mises en place comme la nouvelle configuration des puits de lumière, l’utilisation judicieuse des toiles solaires et augmenter la résistance thermique du toit pour ne nommer que celles-là. L’effet combiné de ces mesures a permis de réduire de 28,9% les besoins en climatisation, de réduire de 20% le coût de fabrication du mur-rideau et d’économiser 18 M$ en coût d’opération sur 20 ans. Revoir le processus de conception implique de reconsidérer l’interface entre intérieur et extérieur; l’enveloppe se travaille désormais comme une peau qui se doit d’être adaptée à son climat.

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